Montréal, le 4 octobre 2009 – À la veille de célébrer la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants, instaurée en 1994 par l’UNESCO, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) interpelle le gouvernement : l’éducation est une voie à privilégier pour sortir de la crise économique !
Depuis plus d’un an, le dossier de la valorisation de la profession enseignante au collégial occupe une part importante de l’action syndicale. Et pour cause ! Que nous amorcions notre carrière au collégial ou que nous ayons vécu les profondes mutations des quinze dernières années, nous faisons face quotidiennement à la lourdeur de notre tâche ainsi qu’à la dévalorisation de notre profession. Devant ces préoccupations, partagées par l’ensemble des enseignantes et enseignants à travers le réseau, les trois fédérations syndicales, soit la Fédération autonome du collégial (FAC), la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) et la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), ont choisi de collaborer à un vaste chantier visant l’amélioration de la condition enseignante au collégial.
Grâce à votre appui et votre soutien, l’opération Profession enseignante a remporté un franc succès.
Ça y est, nous sommes à l’aube de la prochaine ronde
de négociation. Plusieurs dossiers nous attendent. D’abord
une refonte du Régime de négociation du secteur public
(Lois 37, 160, etc.) et une analyse sérieuse de la grève, de
sa pertinence, des conditions qui feront que cette action
soit vraiment efficace si nous l’exerçons (générale ou non,
légale ou pas, etc.) – personne ne doutant que le seul fait
que nous formulions nos demandes soit insuffisant pour
que le gouvernement nous les accordent. Prolongation
par décret de nos actuelles conditions de travail et façon
de contrer une telle stratégie gouvernementale – tous
constatant le caractère inacceptable de nos présentes conditions
de travail. Dépôt rapide ou non de nos demandes,
sans y renoncer dans des délais n’ayant pas permis une
réelle négociation (genre contre-proposition salariale de
la dernière ronde de négociation). Bref, des débats nous
en feront dans l’année qui s’annonce.
Le jeudi 24 avril dernier, le Conseil d’administration du Collège Ahuntsic recevait une délégation d’une trentaine de membres du SPECA dans le cadre de l’Opération CA des fédérations d’enseignantes et d’enseignants des cégeps du Québec afin de donner suite au rapport paritaire sur la profession enseignante au collégial.
La tâche d’enseignement est l’un des enjeux majeurs de presque chacune des rondes de négociation menées depuis que le syndicalisme enseignant existe. Même en cours d’application de la convention collective, des luttes se sont poursuivies sur ce sujet. Mais il y a bien longtemps que nous reculons collectivement à ce chapitre.
Régulièrement, nous avons vu notre tâche augmenter au gré des réformes et des modifications au régime pédagogique. Comme la Fédération des cégeps l’annonce encore sur son site Internet, notre tâche « a évolué ».
Le Centre d’intervention et de recherche en évaluation
du personnel enseignant (CIREPE) a tenu un
colloque les 15 et 16 mars dernier à Québec sur le
thème de L‘évaluation des enseignants : pourquoi ?
comment ? Le comité organisateur du colloque avait
prévu une table ronde sur L’évaluation des enseignants
et la qualité de la formation à laquelle ont
participé Robert Ducharme, président de la
commission des affaires pédagogiques de la
Fédération des cégeps, Hélène David, vice-rectrice
aux études de l’Université de Montréal, Mario
Beauchemin, président de la Fédération des
enseignantes et des enseignants de cégep (CSQ) et
Ronald Cameron, président de la FNEEQ-CSN. Nous
reproduisons ci-dessous l’intervention du président
de la FNEEQ.
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