Du 14 au 18 février dernier se sont tenues les premières Journées de la persévérance scolaire dans l’ensemble des régions du Québec. Ces journées font partie d’un plan plus global de lutte contre le décrochage scolaire, problème plus important au Québec que dans la majorité des provinces canadiennes. Les facteurs de décrochage sont multiples et complexes mais le peu de valorisation de l’éducation au Québec pèse lourd dans cette problématique.
Le budget du gouvernement du Québec, soulève
beaucoup d’inquiétudes. Les mesures d’austérité
adoptées l’année dernière ont été vivement
rejetées par le milieu social québécois. La néces-
sité et l’utilité de ces choix ont été remises en
question, puisque les investissements publics sont
en général beaucoup plus efficaces pour relancer
l’économie que de sévères restrictions. Certaines
de ces mesures d’austérité affectent directement
le milieu de l’éducation – la hausse des droits
de scolarité, surtout. Ce qui nous mène à des
questions essentielles : quel financement public
voulons-nous pour notre système d’éducation ?
Que sommes-nous en mesure de demander en
cette période d’austérité budgétaire ?
Dans le cadre des Journées sur la persévérance scolaire, le comité Éducation du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM), a invité deux jeunes ambassadeurs du savoir (JAS), soit Louis-Joseph Benoit et Catherine Jasmin, à témoigner de leur expérience lors de l’assemblée générale du Conseil central de février dernier. Voici un extrait de cet émouvant témoignage, tel que vous pouvez le retrouver sur le blogue de Catherine Jasmin. [2]
Invité au Conseil fédéral de décembre, Robert Laplante, qui dirige l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC), a livré aux délégués sa vision de la situation économique au Québec. Le contenu de la conférence n’étant pas disponible, nous profitons de cet article de février pour en faire le résumé, quitte à nous éloigner – le temps d’une chronique – de questions directement reliées à l’éducation !
Les sujets de mécontentement envers le premier ministre Jean Charest s’accumulent. Après les gaz de schiste, le financement
des partis politiques, les scandales dans la construction
et les municipalités, voici que M. Charest blâme les parents
dans le problème du décrochage scolaire. Je ne suis pas parent mais cette sortie du premier ministre m’a fait bondir.
Le débat sur les droits de scolarité, récurrent dans la société québécoise, connaîtra sous peu un autre épisode, à l’occasion d’un forum sur les universités organisé par la ministre Beauchamp. Rappelons que le gouvernement Charest a amorcé, en 2008, un dégel progressif des droits de scolarité et que si l’on se fie au budget présenté en mars dernier par le ministre Bachand, il faut envisager bien pire, soit une hausse majeure des droits et une différentiation possible de ceux-ci selon les programmes d’études.
Le président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), M. Jean Trudelle, a vivement réagi à l’évocation par la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Michelle Courchesne, d’une nouvelle hausse des droits de scolarité des étudiants universitaires.
Le succès du système scolaire finlandais ne se limite pas aux excellents résultats de ses élèves à l’enquête PISA menée dans les pays de l’OCDE où ils occupent les premières places en lecture, en mathématiques et en sciences. L’école finlandaise a su aussi réduire plus que partout ailleurs l’effet des disparités sociales sur les performances scolaires. De plus, les différences entre les résultats des garçons et des filles sont nettement moins marquées que dans les autres pays de l’OCDE. De pareils résultats ne s’obtiennent pas miraculeusement.
Aujourd’hui, les organisations membres de la Coalition contre le recrutement militaire dans les établissements d’enseignement du Québec, soit le Centre des ressources sur la non-violence, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) et la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), s’unissent en conférence de presse pour dénoncer les pratiques de recrutement de l’Armée canadienne dans les écoles secondaires, les cégeps et les universités du Québec.
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